Parisien de naissance, Jean-Claude Béguin a, depuis son enfance, toujours été attiré par l’Art, aux côtés de son père alors photograveur professionnel, peintre, musicien et photographe à ses heures.

Devenu Toulousain, au retour de son service militaire, Jean-Claude Béguin reprend ses études qu’il finance en partie en vendant des croquis au fusain et des toiles à la gouache, le soir dans des boîtes à la mode dans les années 60. Embrassant une carrière scientifique, Jean-Claude Béguin consacre ses loisirs au dessin, à l’encre de chine, au pastel, à la peinture à l’huile puis à l’acrylique. En parallèle, il se met à la sculpture sur bois, sur pierre ou en béton. Il se plaît à peindre sur supports naturels tels que le cuir, le bois, l’écorce, l’os etc.

Il enrichit sans cesse sa gamme de supports conjugués, peinture et sculpture, et quelle que soit la matière il ne cesse de représenter l’être humain.Il crée des mannequins à base de fil de fer et de papier collé qu’il peint et habille. Dans le même esprit il construit des animaux.
Fréquentant avec assiduité la Galerie de SimoneBoudet à Toulouse, il a su tirer profit des conseils avisés de quelques peintres toulousains de talent, principalement de Kablat et de sa fille Maryse. Les rencontres de Pradal, Corneille ou Thon furent également des plus enrichissantes.

Depuis quelques années, Jean-Claude Béguin s’attache davantage à travailler le portrait sur toile à l’acrylique. Ses personnages, pour la plupart androgynes, sont issus, à de rares exceptions, de l’imaginaire. Toutefois, il reste fidèle à ses références plastiques Orientales, Flamandes, avec un clin d’oeil plus particulier à la Renaissance Italienne.